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Le manque de sommeil perturbe l'ensemble de vos fonctions physiologiques

Les conséquences de l’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil, également appelée syndrome d’apnées – hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), touche environ 4% des français selon l’étude menée en 2015 par l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance). Mais les personnes atteintes pourraient être plus nombreuses car seuls 10 à 15% des individus souffrant de cette pathologie sont diagnostiqués. Elle se manifeste par des interruptions involontaires de la respiration de 10 à 30 secondes pendant le sommeil. Ces dernières peuvent se répéter des dizaines de fois au cours d’une nuit. Outre l’impact sur la qualité du sommeil, les conséquences de l’apnée du sommeil peuvent être graves sur le long terme. C’est pourquoi il est important d’agir sur certaines habitudes du quotidien comme arrêter de fumer, consommer moins d’alcool, avoir une alimentation plus équilibrée, etc. La thérapie positionnelle proposée par POSIBALL permet également d’adopter une bonne position pour dormir et ainsi diminuer les manifestations d’apnée du sommeil.

Les conséquences à court terme sur l’état général

Les multiples interruptions de la respiration durant la nuit vont jouer sur la qualité du sommeil. Le patient a l’impression d’avoir dormi 8 heures alors qu’il n’a, en fait, que somnolé à cause des nombreux réveils que son organisme a subis.

Cela provoque donc directement :

  • une fatigue,
  • un état de somnolence,
  • des maux de tête,
  • une augmentation de l’irritabilité.

Une incidence sur la santé des personnes atteintes

Les chiffres sont sans appel. Les conséquences de l’apnée du sommeil peuvent être très graves pour la santé des personnes qui souffrent de cette pathologie. Ainsi, différentes études ont démontré que 40% des personnes souffrant d’hypertension artérielle étaient également atteintes du syndrome d’apnées – hypopnées obstructives du sommeil.

Sur le long terme, l’apnée du sommeil peut favoriser l’apparition des pathologies suivantes :

  • l’obésité : la relation entre l’apnée du sommeil et l’obésité est complexe. L’obésité est à la fois un facteur et une conséquence de ce syndrome. En effet, le surpoids favorise l’apparition de ces interruptions involontaires de respiration. Mais la répétition de ces dernières ainsi que le manque de sommeil ont tendance à faire grossir ;
  • les maladies cardiovasculaires : l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et l’insuffisance cardiaque sont des pathologies dont la survenue peut être favorisée par le SAHOS. En effet, ces arrêts à répétition de la respiration vont fatiguer le cœur ;
  • le diabète de type 2 : l’apnée du sommeil va avoir une incidence sur le métabolisme des glucides et conduire à un diabète de type 2 ;
  • la dépression : les chercheurs ne savent pas encore le sens du lien de causalité qui unit dépression et apnée du sommeil. Est-ce la dégradation de la qualité du sommeil qui provoque un état dépressif ou ce dernier qui influence sur le mécanisme de la respiration ?

Les conséquences de l’apnée du sommeil peuvent également se traduire par une perte de libido, des troubles de la concentration et des pertes de mémoire.

Un risque accru d’accidents de voiture

La mauvaise qualité du sommeil lui retire toutes ses propriétés réparatrices. L’organisme est donc épuisé aussi bien sur le plan physique que mental. Les états de somnolence sont donc fréquents au cours de la journée et peuvent avoir des conséquences dramatiques lorsqu’ils ont lieu alors que la personne est au volant de sa voiture.

De même, l’apnée du sommeil va agir sur la capacité à se concentrer, sur la rapidité des réflexes, sur l’amplitude du champ de vision : il ne s’agit que d’éléments d’une importance capitale lors de la conduite.

On estime que les personnes souffrant du syndrome d’apnées – hypopnées obstructives du sommeil auraient 7 fois plus de risques d’avoir un accident de la circulation.

L’apnée du sommeil n’est donc pas une pathologie à prendre à la légère. Il est important de suivre un traitement et d’adopter de bons reflexes pour réduire les risques : une bonne position de sommeil et une bonne hygiène de vie..

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